Chez AC Environnement, nous recrutons hommes et femmes sans distinction. Pour autant, notre métier est encore jeune, méconnu et… principalement masculin ! C’est pourquoi, dans l’optique d’atteindre un jour cette parité tant attendue, nous vous invitons à rencontrer l’une de nos talentueuses chargées de projets : Amandine Fleurette.

Publié le 3 octobre 2022

Amandine, pouvez-vous nous expliquer votre parcours ?

Géomètre de formation, j’ai commencé à faire du diagnostic immobilier en 2003. À l’époque, je travaillais dans une franchise dans le secteur de Nancy, ma région d’origine.

En 2012, j’ai eu l’opportunité de changer de métier. Je suis devenue assistante conductrice de travaux à Nice et Monaco, avant de vivre une autre expérience, cette fois-ci dans l’événementiel.

Par l’intermédiaire d’une ancienne collègue rentrée chez AC Environnement, je suis revenue au métier du diagnostic. J’ai intégré AC Environnement en 2017 d’abord comme technicienne puis comme chargée de projet sur l’agence de Salon-de-Provence (département des Bouches du Rhône).

diagnostiqueur immobilier
Amandine FLEURETTE,
Chargée de projets à Salon-de-Provence

En quoi consiste votre métier ?

Être chargée de projet consiste en la gestion et la mise en place des chantiers ainsi que le management des techniciens et des techniciennes. En quelques mots, c’est de la planification, du relationnel client, de l’administratif, suivi de dossiers… une charge de travail variée !

Mon poste fonctionne comme celui d’un conducteur de travaux. À une demande client, nous répondons par la mise en place de moyens humains, de temps et d’accès pouvant garantir la réussite de son projet. Puis nous restons présents et disponibles pour le client tout au long du chantier afin de répondre à ses questions et d'analyser ses résultats.

Est-ce un métier féminin ?

technicienne diagnostic immobilier

Et pourquoi ne le serait-il pas ? Évidemment, nous avons notre place !

Dans notre de agence de Salon-de-Provence, je suis assistée notamment par 3 techniciennes et 2 assistantes. Il y en a aussi 2 sur Caissargues. Il est vrai que lorsque j’ai commencé ma carrière, j’étais une des rares femmes, techniciennes. Mais depuis 3 ou 4 ans, cela évolue. Le métier se féminise.

Pour être diagnostiqueur.se, il n’est plus nécessaire de venir de la filière bâtiment. Et même si c’est un métier de terrain assez physique, car nous faisons des prélèvements dans des situations complexes parfois, nous nous adaptons. Et nous compensons le côté physique en agissant différemment.

Les femmes ont souvent une intelligence de situation qui leur permet de regarder les choses différemment notamment en gardant en tête cette notion de litige et de relationnel client. Je pense que c’est un atout indéniable ! Et surtout, homme ou femme, le plus important est d’être rigoureux, investi et sûrement un peu passionné !

Que faudrait-il selon vous pour faire changer les mentalités de la filière bâtiment ?

Cela a déjà bien changé depuis quelques années. Il faut continuer de rencontrer les jeunes en formation, présenter le métier dans les écoles, expliquer notre façon de travailler, et surtout valoriser en quoi nous sommes utiles, voire indispensables… Il est important aussi de rassurer les jeunes femmes voire les inviter à postuler, car souvent, elles se posent des questions sur leur capacité à assurer cette fonction. Elles y ont leur place, assurément ! 

Et pourquoi ne pas proposer aux femmes intéressées d’aller sur le terrain voir comment cela se passe, comment se déroule une mission ? Si elles sont observatrices, qu'elles ont de la logique et un bon relationnel, elles verront qu’elles peuvent faire ce métier.

femme diagnostic immobilier

Est-ce que vous ressentez qu’AC Environnement souhaite aller vers plus de parité ?

Indéniablement oui ! Les agences cherchent toutes à recruter des femmes. Mais il faut se l’avouer, ce n’est pas toujours facile. Les CV reçus sont majoritairement masculins. Pourtant, si vous êtes certifié.e.s, que vous soyez un homme ou une femme, vous avez les mêmes chances de recrutement et d’évolution au sein de l’entreprise.

Que souhaitez-vous pour l’avenir ?

Évidemment qu’il y ait davantage de femmes chez AC Environnement, à tous les niveaux. Cependant, je ne dis pas qu’il ne faut plus d’hommes car nous sommes complémentaires.

Nos formations, nos parcours, nos expériences, lorsque nous les mettons en commun pour le bien de nos clients, cela apporte une plus-value certaine. Vive la mixité !


Merci Amandine !


Amandine FLEURETTE,
Chargée de projets à Salon-de-Provence