Directeurs d’exploitation dans deux régions distinctes, Alpes-Côte d’Azur pour Pierre Charlet, Sud-Est pour Julien Tholance, ces deux managers incarnent sur le terrain les valeurs, l’engagement et la stratégie d’AC Environnement. Entre sens du collectif, transformation responsable et vision long terme, leurs témoignages croisent les réalités d’un métier en pleine évolution.
Partie 1 : Qui êtes-vous ? Parcours et mission
Pierre, vous avez rejoint AC Environnement dès 2002. Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire ce métier ?
- Pierre : J’ai rejoint l’entreprise presque par hasard, en « dépannage », avec l’idée de repartir vers les concours administratifs. Finalement, j’ai créé l’agence de Lyon, puis celles de Savoie et d’Isère. Le groupe m’a offert des perspectives d’évolution constantes. C’est ce qui m’a donné envie de m’inscrire dans la durée.
Julien, de votre côté, c’était une vocation ?
- Julien : Un peu des deux ! J’ai toujours été attiré par les métiers techniques, mais c’est en découvrant le diagnostic immobilier que j’ai eu un vrai déclic. Ce métier allie expertise, rigueur, et impact concret sur la sécurité et l’environnement. C’est ce mélange qui m’a séduit.
Pourquoi avoir rejoint AC Environnement ?
- Pierre : Je me suis inscrit dans la durée car il y avait la possibilité de grandir et d’évoluer dans les différents postes que l’entreprise me proposait.
- Julien : Parce que l’entreprise ne se contente pas de suivre la réglementation : elle anticipe. Il y a une vraie culture de l’innovation.
C’est quoi, votre rôle de responsable d’exploitation au quotidien ?
- Julien : Garantir que les opérations se déroulent efficacement, dans le respect de la sécurité, de la qualité et des engagements clients. Ce qui fait la différence chez moi, c’est la diversité des chantiers et la proximité avec les clients.
- Pierre : J’ajouterais la gestion des plannings, des ressources, de la performance des agences, et la création de nouvelles structures.
Comment résumeriez-vous l’utilité de votre métier à votre entourage ?
- Julien : On est un peu les “médecins du bâtiment”. On ausculte, on détecte, on sécurise.
- Pierre : Notre mission première, c’est la sécurité des personnes. Et ça, tout le monde peut le comprendre.
Partie 2 : Comment ça se passe vraiment ? Quotidien et défis
La stratégie RSE du groupe, elle se vit comment sur le terrain ?
- Pierre : On a repensé l’organisation des tournées, réduit les trajets grâce au logiciel de planification et renforcé le tri des déchets. On travaille avec des filières locales, on forme les équipes, on mise sur les petits gestes utiles. Et surtout, on sent que les clients y sont sensibles.
- Julien : Même constat chez moi. Moins de papier, plus de mutualisation, véhicules hybrides, outils de planification, et des pratiques plus responsables.
Et pour la gestion des déchets ?
- Julien : Tri sélectif, filières spécialisées, innovations locales selon les agences.
- Pierre : On a mis en place des bennes spécifiques pour l’amiante, on fait aussi des dons à des associations quand c’est possible.
Comment embarquez-vous vos équipes dans cette dynamique ?
- Julien : Par l’exemple et la pédagogie. En montrant que chaque action a un impact.
- Pierre : En s’appuyant sur notre certification MASE et en créant une culture du quotidien responsable.
Partie 3 : Et demain ? Vision et engagement
Quels sont les grands défis des prochaines années ?
- Pierre : L’évolution réglementaire, l’appropriation des outils numériques, et la fidélisation des talents.
- Julien : Savoir anticiper, former en continu, et rester attractif dans un métier de plus en plus exigeant.
Le diagnostic technique de demain, vous l’imaginez comment ?
- Pierre : Plus technologique avec l’IA, mais aussi plus humain et plus responsable. Le diagnostic doit devenir un levier de transition, pas juste un constat.
- Julien : Davantage centré sur le service et la valeur ajoutée, porté par des équipes formées et engagées.
Un projet RSE à rêver dans vos régions ?
- Julien : Un programme de revalorisation des matériaux issus des diagnostics, avec des partenaires locaux de l’économie circulaire.
Et à transmettre aux futurs collaborateurs ?
- Pierre : L’engagement, le goût du travail bien fait, et le sens profond de notre mission.
- Julien : La fierté de faire un métier utile, qui a un impact concret pour les autres.
En quoi être responsable d’exploitation chez AC Environnement, c’est aussi être acteur de la transition environnementale ?
- Julien : Parce qu’on agit au quotidien pour améliorer le parc immobilier, réduire les risques sanitaires et accompagner les rénovations énergétiques.
- Pierre : Parce que nous sommes en premier ligne pour mettre en œuvre la stratégie RSE du groupe et donc faire évoluer les pratiques sur le terrain.
Bonus : la touche perso de Pierre & Julien
Parce que la transition, c’est aussi une histoire de convictions personnelles, Pierre et Julien ont accepté de se prêter au jeu des questions bonus. L’occasion d’en savoir un peu plus sur leur vision… et leur esprit d’équipe.
Le déclic RSE dans votre vie perso ?
- Julien : Mes voyages à l’étranger, et surtout la prise de conscience du gaspillage dans notre quotidien.
- Pierre : La pollution flagrante dans certains pays en développement. On ne peut pas détourner les yeux.
Le cliché sur le diagnostic immobilier qui vous fait lever les yeux au ciel ?
- Julien : “Les lettres du DPE ? C’est comme sur les frigos, non ?”
- Pierre : “Encore un papier de plus dans un dossier déjà trop lourd.”
Si AC Environnement était une équipe de sport, vous seriez coachs de quoi ?
- Julien : Une équipe de trail. Endurante, solidaire, et toujours prête à franchir les étapes ensemble.
- Pierre : Une team de la performance. Rigueur, collectif et dépassement de soi au programme.
