Si le diagnostiqueur ou la diagnostiqueuse immobilier est un·e expert en charge du contrôle d’un bien immobilier (habitation, bâtiment tertiaire ou collectif...), il/elle joue un rôle particulier dans la mise à nu des bâtiments et par voie de conséquence, la santé de ses occupants.
Il/elle est tenu·e de répondre à une réglementation qui exige certifications, compétences et surtout formation continue… l’assurance du professionnalisme, de la neutralité et de la bonne conformité des analyses effectuées.
Quelles sont les missions du diagnostiqueur immobilier ?
La première et principale activité du diagnostiqueur / diagnostiqueuse est de contrôler l’état des bâtiments et de ses installations afin d’identifier les éventuels risques pour la santé ou la sécurité des occupants ainsi que les risques environnementaux.
La demande de diagnostics émanant des propriétaires ou gestionnaires de bien, elle est généralement effectuée lors d’une mise en vente, mise en location ou préalablement au lancement de travaux ou démolition dudit bien. Les diagnostics à réaliser varient en fonction du besoin, du type de bâtiment et de sa date de construction.
Principalement, on retrouve :
- La cartographie ou mesurage des surfaces (loi Carrez)
- La recherche de polluants du bâtiment (amiante, plomb) et de parasites (termites, …) dans les matériaux ou dans l’air
- Le prélèvement d’échantillons
- L’audit de sécurité des biens et des personnes (installation gaz et électricité)
- Le contrôle et l’audit énergétiques (DPE)
Une fois les relevés effectués, le diagnostiqueur / diangostiqueuse rédige un rapport de visite précis et détaillé, souvent enrichi de photos. Ce document est transmis aux parties concernées pour les informer sur l’état général de l’habitation.
Ensuite, s’ensuit un échange entre les protagonistes !
Le bailleur ou propriétaire est souvent en attente d’explications et conseils de la part du diagnostiqueur. Cette étape est de plus en plus importante. En effet, la conscience environnementale et la prise en compte des impacts santé de l’état des logements amènent les propriétaires à s’interroger sur leur bâti. Ils attendent donc des recommandations sur les actions à mener. Si les préconisations de travaux ne sont pas toujours obligatoires, elles demeurent néanmoins utiles à toutes personnes soucieuses d’entretenir leur patrimoine, quel que soit son affectation.
Ces 3 étapes de contrôle, rédaction et conseil, rythment le quotidien des diagnostiqueurs. Si ce dernier agit en indépendant c’est-à-dire sans appartenance à un réseau, il devra également assurer la gestion de sa structure et toute la dimension commerciale et logistique : prendre les rendez-vous, assurer la facturation et les relances, organiser sa formation et ses certifications, etc.
Quelles sont les compétences du diagnostiqueur immobilier ?
Le diagnostiqueur / la diagnostiqueuse est avant tout un expert dont les contrôles sont régis par la loi.
Cela l’engage à être rigoureux et surtout irréprochable sur ses connaissances à la fois techniques et réglementaires. Et pour se maintenir à jour, en complément des formations obligatoires auxquelles il est soumis, il se doit d’assurer une veille juridique et technique de son métier.
Il est également soumis à des contrôles périodiques sur les rapports produits, organisés par son organisme de certification, ainsi que des surveillances sur ouvrages : c’est-à-dire des contrôles sur le terrain de la cohérence des diagnostics réalisés.
Le diagnostiqueur / la diagnostiqueuse doit faire preuve d’indépendance et d’impartialité.
Le rapport qu’il produit ayant une valeur juridique et règlementaire, il doit être établi sur des faits et des constats réels, et non dans l’objectif de satisfaire le propriétaire. Le/la technicien·ne doit en effet être en mesure d’apporter des explications aux notaires, huissiers, agents immobiliers tout autant qu’aux propriétaires particuliers ou entreprises sur les résultats qu’il fournit.
Enfin, il est attendu du diagnostiqueur / de la diagnostiqueuse d’avoir une aisance à la fois relationnelle, numérique et technique avec une appétence particulière pour le monde du bâtiment et/ou de l’immobilier. Les technicien·ne·s doivent également avoir un bon sens de l’observation, faire preuve de curiosité et de sensibilité à l’innovation. Ces éléments sont importants pour faire la différence dans cet univers devenu concurrentiel. Ils montrent également l’intérêt du technicien·ne pour l’impact produit par le secteur immobilier sur l’environnement et l’économie.
A noter également que le diagnostiqueur / la diagnostiqueuse peut se retrouver en présence de matériaux ou gaz dangereux. Il faut alors être prêt à travailler dans des conditions parfois hostiles et être rigoureux·se dans le port des éléments de protection individuels tels que les gants, masques, lunettes…
Enfin les technicien·ne·s sont plus souvent sur le terrain que dans un bureau ! Et oui, c’est chez le client que l’essentiel de la mission se déroule !
Comment devient-on diagnostiqueur ?
Il est possible de devenir diagnostiqueur / diagnostiqueuse à la suite de l’obtention :
- d’un diplôme Bac +2 BTS professions immobilières / bâtiment / génie civil
- d’un diplôme Bac +3 pour les BUT génie civil-construction durable, métier de la transition et de l’efficacité énergétique
- d’une licence professionnelle métiers du BTP
- ou par la valorisation d’une expérience de 3 ans minimum dans un métier des techniques du bâtiment.
Ces candidats suivent ensuite une formation complète leur permettant d’obtenir les certificats obligatoires dans les 6 domaines sans mention : plomb, amiante, gaz, électricité, termites et DPE.
Pour les personnes ne disposant pas de ces prérequis, une formation dédiée et spécifique est possible. Appelée « cycle long », cette formation aboutit à l’obtention d’un titre de diagnostiqueur / diangostiqueuse immobilier de niveau II soit équivalent Bac +3 et délivre les certificats des 6 domaines sans mention obligatoires.
Zoom sur AC Environnement
Chez AC Environnement, nous sommes experts du diagnostic immobilier depuis plus de 20 ans. Et via notre organisme de formation certifié, nous proposons la formation initiale (cycle long ou court) et ainsi l’accès à toutes les certifications nécessaires à tous les candidats, y compris externes.
Nous accompagnons aussi les montées en compétence des diagnostiqueurs / diagnostiqueuses au travers des certifications avec mention, et d’accompagnement par des référents métiers.
Ces formations sont tant théoriques que pratiques, avec des études de cas terrain mettant les stagiaires directement en situation. Ces formations, évaluées régulièrement par un institut indépendant, jouissent aujourd’hui d’un excellent retour de ses stagiaires et d’une note moyenne de 4,6 / 5 !
