Au cœur de l'engagement : rencontre avec Sophie Giraud, Responsable RSE du Groupe

Une trajectoire engagée au service de l’impact

Scientifique de formation, Sophie Giraud a construit sa carrière dans des fonctions Qualité, Sécurité et Environnement avant de faire évoluer son rôle vers la Responsabilité Sociétale des Entreprises. Pour elle, cette transition a été une évidence : la RSE permet d’élargir la perspective, de travailler à la croisée des enjeux économiques, sociaux et environnementaux, en lien direct avec toutes les parties prenantes de l’entreprise.

Ce qui l’a poussée à rejoindre AC Environnement ? Une mission porteuse de sens, tournée vers la santé, la sécurité et l’environnement. Autant de thématiques au cœur des métiers du groupe.

Aujourd’hui, elle incarne une vision exigeante et pragmatique de la RSE : intégrer durablement les enjeux écologiques et sociétaux dans la stratégie, sensibiliser en interne, mesurer les impacts, améliorer en continu. Une fonction transversale qu’elle exerce avec rigueur, intégrité et sens du collectif.

Une mission au quotidien, entre pilotage stratégique et dynamique collective

C’est quoi, une semaine type dans la peau d’une responsable RSE ?
Il n’y en a pas, répond Sophie. Parce que la RSE touche à tous les domaines de l’entreprise. Sa priorité : mobiliser. Créer des groupes de travail, impliquer les équipes, coordonner les actions avec une vision claire et mesurable.

Quels sont les projets phares du moment ?
Le passage d’AC Environnement en Société à Mission est un tournant stratégique.
« La mission de l’entreprise est désormais inscrite dans ses statuts. Elle devient opposable, encadrée par deux organes clés : le comité de mission et un organisme tiers indépendant (OTI). »
Le comité de mission, composé de parties prenantes internes et externes, se réunit tous les trimestres pour challenger les orientations.
L’OTI, accrédité COFRAC, audite les indicateurs, vérifie leur pertinence et évalue l’efficacité des actions engagées.
C’est une démarche exigeante, mais qui garantit transparence, cohérence et amélioration continue.

Pour structurer ce pilotage, Sophie s’appuie sur une matrice de contribution RSE, actualisée régulièrement autour des quatre piliers et neuf engagements du groupe.

Autres chantiers en cours :
Le rapport de durabilité, ancré dans les pratiques
L’acculturation des parties prenantes, notamment à travers des audits fournisseurs et des questionnaires clients
Le renforcement des achats responsables
L’ajustement continu de la stratégie carbone

Quelles actions sont trop peu valorisées ?
L’égalité des chances et la mobilité douce.
Sur le premier point, AC Environnement agit concrètement : inclusion des personnes en situation de handicap, politique d’alternance, lutte contre les discriminations.
Sur le second, l’entreprise avance à petits pas : promotion du vélo ou du train quand c’est possible, accompagnement au changement.
« L’enjeu est d’ouvrir le champ des possibles, pas de contraindre. »

Et le plus gros défi ?
La notation Ecovadis. Un exercice structurant, exigeant, mais riche d’enseignements. Résultat : médaille Silver, avec une note de 69/100, positionnant AC Environnement dans le top 15 % des entreprises engagées. Une reconnaissance mondiale dans un secteur encore peu représenté sur ces référentiels.

Une vision tournée vers demain

Pour Sophie, la RSE est aujourd’hui incontournable dans le diagnostic immobilier et environnemental. « Notre métier consiste à évaluer l’état des lieux de vie. Il est logique que nous intégrions une vision durable à cette mission. »

Les enjeux clés pour demain ?
L’adaptation au changement climatique, la lutte contre la précarité énergétique, la construction d’environnements de vie plus sains et accessibles pour tous.

Et les priorités internes ?
Sophie tient particulièrement au pilier “Employeur engagé”. « Le capital humain est au cœur de toute transformation durable. Les collaborateurs sont les premiers acteurs de la RSE. »

Un message à faire passer ?
« Notre métier a un impact positif fort. Chaque jour, nous contribuons à protéger la santé des occupants et à améliorer leur environnement. Cette contribution mérite d’être partagée. »

Par où commencer quand on veut s’engager ?
S’appuyer sur des référentiels solides comme le Pacte mondial de l’ONU ou Ecovadis. Ce sont des ressources précieuses pour structurer une démarche.
 

Pour terminer, le portrait d’un engagement sincère

Le super-pouvoir de la RSE selon elle ? Contribuer à un monde meilleur.
Son geste du quotidien ? Utiliser son vélo électrique dès que possible.
Le cliché qu’elle veut déconstruire ? La RSE coûte cher. « Elle crée de la valeur. Pour l’entreprise, pour les collaborateurs, pour la société. »
La personnalité qu’elle rêverait de mobiliser ? Aurélien Barrau, pour sa pensée inspirante et engagée.
Et dans dix ans ?
« Si on peut dire de moi que j’ai contribué à des actions concrètes, utiles et à impact positif, alors j’aurai accompli quelque chose d’important. »

Un portrait à l’image de sa mission : engagée, rigoureuse, tournée vers les autres… et résolument tournée vers demain.