AC Environnement n’a pas seulement créé un laboratoire d’analyses, mais bien trois ! Situés en région parisienne, en région lyonnaise et dans la Loire à Riorges au sein du siège social, ils accueillent 190 personnes qui travaillent en synergie pour répondre toujours mieux et plus rapidement aux demandes d’analyses amiante. Ces laboratoires sont devenus en 10 ans, des acteurs de poids sur le secteur. Partons à leur découverte !
Comment fonctionnent ces Labos AC Environnement ?
Tout d’abord, ils n’ont qu’un seul client et c’est AC Environnement !
Ces laboratoires analysent ainsi les échantillons de tous les diagnostiqueurs, peu importe leur situation géographique. Ils reçoivent des échantillons du bâti comme des ciments, enduits, revêtements de sols, etc. Ils sont réceptionnés, préparés pour être ensuite analysés.
« Le but ? Simplement de déterminer s’il y a de l’amiante ou pas », nous dit Élise Marconnet, coordinatrice des 3 laboratoires.
Pour cela, AC Environnement n’a pas hésité à investir dans du matériel de pointe. Pas moins de 8 Microscopes Optiques à Lumière Polarisée (MOLP) et 17 Microscopes Electroniques à Transmission (MET), dont certains équipés de caméra pour mieux pouvoir caractériser les fibres d’amiante.
C’est aussi un travail en étroite collaboration avec la CARSAT (Caisse d'assurance retraite et de santé Au travail) et la médecine du travail pour adapter des enceintes ventilées à ouverture de façades reliées à des centrales de traitement de l’air permettant aux techniciens de travailler en toute sécurité et ainsi d’éviter les expositions aux produits nocifs.
« Cette implantation a d’ailleurs été saluée par la CARSAT. Nous en sommes très fiers ».
Et comme la sécurité des collaborateurs est au cœur des processus, le site de Riorges est certifié MASE, le management SSE et l’amélioration permanente et continue des performances Santé et Sécurité est très contrôlé.
Pour la petite histoire
AC Environnement est une entreprise de diagnostic depuis plus de 20 années. Aussi, l’entreprise a débuté sans laboratoire. Les échantillons étaient alors envoyés pour analyse dans des laboratoires extérieurs.
Diagnostiqueur réalisant un repérage amiante avant travaux
Pourtant, en 2012, face à la recrudescence de prélèvements et la faible capacité analytique française, les délais d’analyses ont avoisinés plusieurs semaines voire mois. Il a fallu trouver des solutions, et même envoyer des échantillons à l’étranger. Les dirigeants de l’époque Pierre Déroche et Denis Mora savaient pertinemment que la situation française ne pouvait pas perdurer ainsi, bloquant tous les rapports finaux de diagnostics.
Ils ont alors décidé de créer leur propre laboratoire pour pouvoir maitriser totalement les délais… et les coûts.
Mais les accréditations ne s’obtiennent pas en claquant des doigts. Ce fut de longs mois de travail et de passage d’audits en tous genres pour pouvoir répondre aux exigences de la réglementation. Il faut aussi prouver toute la conformité des processus auprès du COFRAC. Le laboratoire d’Arcueil (Gentilly à l’époque) a ainsi obtenu son accréditation* en 2014, suivi de celui de Riorges en 2015 et Limonest en 2018.
« À chaque fois, c’est plus d’une année de travail à trouver des locaux, recruter, former, se fournir en matériel, faire valider la méthode de travail AC Environnement et à prouver que nous obtenons les bons résultats sur les échantillons tests » affirme Élise.
* Accréditation section essai, Laboratoire Riorges n° 1-6001, Laboratoire Limonest n° 1-6519 et Laboratoire Arcueil n° 1-6940. Liste des sites et portées disponibles sur www.cofrac.fr
Quels sont les avantages ?
Ils sont nombreux !
C’est tout d’abord une vraie maitrise des délais et des coûts, car AC Environnement étant le seul client, le but de ces laboratoires est d’être les supports des diagnostiqueurs, de les servir et obtenir une véritable satisfaction client. Ils s’adaptent ainsi à l’implantation des agences et leur organisation. Ils sont aussi capables d’intervenir en tant qu’appuis techniques pour expliquer, vulgariser, conseiller ou rassurer sur des résultats parfois obscurs.
Ces laboratoires étant situés dans les mêmes locaux que les trois plus grosses agences du Groupe, cela permet d’instaurer une synergie de travail et d’avoir une communication plus fluide.
La Recherche et Développement n’est pas en reste, anticipant l’évolution des processus ou des modes opératoires associés aux changements de réglementation.
Nos techniciens travaillant sur Microscopes Electroniques à Transmission (MET)
Mais leur vrai plus, c’est leur outil développé en interne, ATLAB. Cet outil ergonomique et intuitif communique avec l’outil interne de diagnostic. Cela permet un gain de temps certain et surtout une traçabilité infaillible, du prélèvement au rapport final.
« Très spécifique à nos procédures, nous songeons même sérieusement à le faire évoluer vers une V2 encore plus modulable » ajoute Élise.
Les laboratoires AC Environnement font aussi partie de l’AFEL (Asbestos French Ethic Lab), une association des laboratoires d’amiante, qui promeut le savoir-faire et les compétences des laboratoires français. On y développe ainsi une démarche RSE pour garantir les bonnes pratiques et préserver une concurrence saine. Cette association permet aussi de travailler étroitement avec les pouvoirs publics, voire d’être sollicités par certains organismes pour avis, sur l’élaboration des normes ou textes.
« Cela nous permet d’avoir toujours un temps d’avance ».
Et ce temps d’avance, les laboratoires AC Environnement entendent bien le garder, voire peut-être le creuser. Car ils restent dans une réflexion permanente pour glaner de nouvelles accréditations et s’orientent vers toujours plus d’évolutions pour améliorer encore la satisfaction client.
C’est définitivement un pari gagné !
Elise MARCONNET
Coordinatrice Nationale Laboratoires chez AC Environnement
Les activités couvertes et la validité de l'accréditation ainsi que les implantations géographiques sont précisées dans l'attestation en vigueur disponible sur www.cofrac.fr