Mireille GUAL,
assistante de direction ou « pompier » ! 

Publié le 02 mars 2022

Les débuts

assistante ac environnement
Mireille Gual,
assistante de direction chez AC Environnement

Bonjour Mireille, le groupe AC Environnement fête ses 20 ans…
il semble que tu aies fait partie de l’aventure presque à son démarrage ?

Oui effectivement ! Quand je suis arrivée chez AC Environnement les bureaux étaient encore dans un Algeco et nous étions moins de 10 exclusivement sur la région Rhône Alpes Auvergne… Denis Mora était avec Pierre Deroche et faisait lui-même les diagnostics. D’ailleurs il était caché derrière une pile de dossiers et Pierre m’a proposé de devenir technicienne pour le seconder. Mais l’idée de me retrouver face à des araignées… non merci ce n’était pas pour moi ! Ils m’ont quand même rappelé 15 jours plus tard pour me proposer de travailler à leur coté et les épauler sans faire de diagnostics.

Raconte-nous tes débuts à leur coté ? 
J’ai tout de suite adoré et adhéré à leur projet autant qu’à leur personnalité. Ils étaient à la fois sérieux et plein de folie. Ils découvraient, apprenaient, s’adaptaient et surtout rien ne leur faisait peur ! Ils étaient jeunes (ndlr : 25 et 27 ans), bossaient beaucoup et riaient, ah oui, riaient souvent. Je me suis tout de suite dit qu’ils iraient loin… La preuve en est, c’est la réussite que l’on constate aujourd’hui !!! Coté métier, j’ai tout de suite aimé le double aspect de mon poste : à la fois technique et axé sur la relation avec les clients. C’était « kiffant ». 

locaux AC Environnement en 2002
Les locaux d'AC Environnement en 2002

Ton parcours chez AC Environnement

Quel a été ton parcours chez AC Environnement ?
La diversité c'est mon parcours, j'ai eu l'occasion d'occuper plusieurs postes. Toujours un pied aux cotés de Denis mais le second à découvrir d’autres fonctions ou à initier, décortiquer de nouveaux projets ! Et quand je regarde ce que j’ai fait, je me définis presque comme un pompier, non pas pour éteindre le feu mais pour intervenir quand il y a un besoin « urgent » !
Je suis souvent intervenue à la genèse d’un projet, en partant de zéro. Le comprendre, le décortiquer, poser les premières pierres pour le construire, puis une fois que les choses sont cadrées, je le délègue aux personnes adéquates qui en assureront le bon développement et la pérennisation. En ce moment, par exemple, je suis sur les recrutements de techniciens. Il y a un enjeu particulier donc je seconde la direction des ressources humaines. 

Quel est le projet particulier qui t’as rendue le plus fière ? 
Ce qui me vient tout de suite, c'est le passage à la certification de personnes en 2009. L'enjeu était important puisqu'il en allait du maintien du certificat de nos techniciens, leur "permis de travailler" en quelque sorte. J'ai eu le plaisir de reprendre ce dossier et ainsi mettre en place des outils en interne pour le maintien et le suivi de la surveillance de tous les techniciens. J'ai beaucoup appris avec l'aide des organismes de certification et formation qui m'ont accompagnée dans la mise en place interne. 

Si tu devais résumer tes 20 ans chez AC Environnement, qu’as-tu appris ? 
La première chose à laquelle je pense, c’est l’agilité ! Participer au lancement puis au développement d’une entreprise qui 20 ans après atteint les 700 collaborateurs ça ne peut se faire sans des remises en question, des changements de cap ! Il a fallu s’adapter, être réactive, aller vite et accepter les changements de cap qui intervenaient parfois en plein milieu d’un projet. L’égo ne fait pas partie de moi donc ça ne m’a pas posé de souci, au contraire. Mais il vrai qu’il faut avoir le mental car c’est parfois déstabilisant et ça oblige à sortir de sa zone de confort.

J’ai aussi appris à être autonome et à oser. Oser être moi, oser faire entendre ma voix, oser me tromper et recommencer ! J’ai vite appris qu’« il n’y a de limites que ses propres limites » alors j’ai toujours accepté de relever les défis… Mais j’ai conscience que tout cela a été possible parce qu’on a toujours travaillé dans la confiance de part et d’autre. Et oui, j’ai fait des choses dont je ne me serais jamais senti capable sans cette énergie et cette confiance !

Souvenirs-souvenirs

Quels sont tes plus beaux souvenirs ? 
(Rire)
Je ne vais pas commencer par le professionnel car indiscutablement les plus beaux souvenirs, ce sont les moments de partage, les conventions et les séminaires que l’on a faits ! Dans ces regroupements, on prend la mesure du groupe et on vit des expériences qui sont uniques et tellement fédératrices !

Je me souviens en 2014, nous venions d’intégrer les laboratoires et de créer des agences en régions. Il était important de créer du lien, de la cohésion entre les équipes. Nous avions donc choisi comme thème « le cirque » ! Les équipes devaient préparer des numéros, de l’homme canon au dompteur et aux clowns ! Tout le monde a joué le jeu, même les plus timides et le rire était encore au rendez-vous !

Et en 2018, lorsque le cap des 400 collaborateurs a été franchi, nous sommes tous partis en croisière en Corse ! Il fallait être un peu fous pour être tous dans le même bateau… mais quel souvenir ! Je dois quand même bien préciser que j’ai mis 6 mois à l’organiser car ce n’était pas rien d’embarquer tout le monde depuis Marseille pour traverser la Méditerranée. 


Quelques souvenirs plus difficiles ?
Ce sont probablement les 3-4 dernières années les plus délicates. Entre la crise des labos, l’arrivée du fond d’investissement avec l’éviction temporaire des dirigeants et maintenant la crise sanitaire du COVID. Il est vrai que cela déstabilise, voire inquiète mais il me semble que nos dirigeants ont toujours fait leur maximum pour nous rassurer et nous protéger. Je le crois en tout cas. 

Et la suite ?

Comment imagines-tu les 20 prochaines années d’AC Environnement ?
AC Environnement est et restera leader de son métier ! J’en suis convaincue et les prochaines années promettent d’être encore denses, intenses. Cette entreprise est tellement animée par son esprit de conquête, par la volonté de ne pas regarder le train passer mais être dans la locomotive que je suis sûre qu’elle nous promet de grandes choses. 
Il suffit de regarder SIDIANE, notre nouvelle fédération professionnelle qui vient d’être lancée. Ses ambitions sont énormes pour notamment faire évoluer le métier, le valoriser et lui redonner ses lettres de noblesse.
Ensuite, je crois à un possible développement d’AC Environnement à l’international, car notre savoir-faire peut s’exporter et si c’est le cas, cela va ouvrir de nouvelles opportunités aux collaborateurs motivés.
En fait, je crois que les prochaines années vont être magnifiques et j’envie ceux qui vont y participer… 

Pourquoi tu n’en feras pas partie ?
Ah c’est une bonne question ! C’est encore un peu tôt pour en parler mais il vrai que les prochaines années se feront en partie sans moi ! Je vais prochainement me consacrer à une nouvelle étape de ma vie mais tout en gardant un oeil sur AC Environnement, bien sûr !

Alors si c’était à refaire…
Je referai tout pareil ! C’est quand même ma plus belle aventure professionnelle. Je me suis éclatée. Tout au long de ces années, j’ai fait de très belles rencontres et qui dépassent largement le cadre du boulot.

Mireille Gual
Merci Mireille pour ton témoignage
et belle continuation !